Projet mémoire et webTV

Un projet international qui n’a pas peur du confinement

Un projet international qui n'a pas peur du confinement

« Le train est parti et atteindra sa pleine vitesse quand on aura une libre circulation » JC. Mairal

     Symbole d’un partenariat franco-italien, le projet Mémoire et Web TV est lancé par Le Pays Vichy Auvergne. Lancé en 2019, le projet sera prêt en 2022. La pandémie a grandement ralenti son avancée comme l’expliquent Stéphane Zapata et Jean-Claude Mairal.

En collaboration avec de jeunes Sardes, les collégiens français auront pour objectif de réaliser des reportages écrits ou audiovisuels mettant en lumière le patrimoine vichyssois. Les jeunes Sardes devront réaliser le même exercice dans leur territoire. Apporter un « œil jeune » sur un territoire et son histoire est « très enrichissant » selon Stéphane Zapata, directeur coopération et coordinateur Leader à Pays Vichy Auvergne. Les jeunes de 12-15 ans qui feront partie du projet viennent notamment du centre social rural d’Ebreuil, de celui des Ailes localisé à Vichy et de La Passerelle à Cusset. Ce projet a pour finalité de permettre aux jeunes de chaque territoire d’échanger et de partager, tout en renforçant leur identité culturelle et les liens entre les territoires. La rencontre sera d’abord virtuelle grâce à la création d’une plateforme numérique où chaque équipe de collégiens pourra déposer ses reportages. Les associations Planète Jeune Reporter et Sur les pas d’Albert Londres seront les opérateurs du projet et offriront un accompagnement logistique aux enfants.

Projet mémoire et webTV

A terme, deux rencontres seront organisées si les conditions sanitaires le permettent aux alentours de 2022. Une sera sur le sol français et l’autre en Sardaigne. Cette démarche interculturelle a plusieurs ambitions. Tout d’abord, le partage des identités culturelles au sein d’un même territoire mais également entre deux pays européens dont les cultures et coutumes sont différentes. Mais également d’accroitre la maîtrise numérique des jeunes afin de faciliter leur insertion dans un monde de plus en plus informatisé.
« C’est un projet qui a pris du retard » estiment d’une seule voix Jean Claude Mairal, président de l’association Sur les pas d’Albert Londres, et S. Zapata. En effet, la Sardaigne a dû faire valider le projet par le gouvernement Italien avant de pouvoir commencer le travail. De plus, la pandémie a repoussé certaines rencontres et prises de décision des organisateurs. La première semaine de novembre, une visio-conférence entre les organismes français et italiens encadrant a finalement permis de mettre en route ce projet qui leur tient à cœur. Par ailleurs, les jeunes auvergnats ont déjà entamé les recherches pour réaliser les reportages. « Le train est parti et atteindra sa pleine vitesse quand on aura une libre circulation » explique JC. Mairal.