Un centre d’hydrothérapie en plein coeur de la Transylvanie

L'hôtel Mercur, situé à 564 mètres d’altitude dans les montagnes au centre est de la Roumanie, offre à sa clientèle « l’air le plus frais et le plus pur du pays ».

L’hôtel Mercur, situé à 564 mètres d’altitude dans les montagnes au centre est de la Roumanie, offre à sa clientèle « l’air le plus frais et le plus pur du pays». © Raphaël Baldos

Les sources minérales de Covasna, en Transylvanie, attirent les visiteurs depuis 1970. Plusieurs centres d’hydrothérapie proposent des cures thermales. Le dernier né d’entre eux, l’hôtel Mercur, tente de se démarquer grâce à ses tarifs compétitifs et à un soin rare, la « Mofetta », l’inhalation de dioxyde de carbone d’origine volcanique.

L’hôtel Mercur, à Covasna, se présente comme le premier hôtel spécialisé en bien-être et soins corporels sur mesure de Roumanie. Il a ouvert ses portes le 7 décembre 2015. Situé à 564 mètres d’altitude, dans les montagnes de Transylvanie, il offre à sa clientèle « l’air le plus frais et le plus pur du pays». « Le succès de notre hôtel s’est fait ressentir un mois après son ouverture ! », se félicite la directrice de la communication, Oana Maria Sulea.

L’établissement est doté de 58 chambres (dont plusieurs à mobilité réduite) et possède une capacité d’accueil de 160 personnes. Il emploie 50 employés. Plus qu’un simple endroit où dormir, c’est le lieu où, selon Oana Maria Sulea, « on se sent chez soi ». «  Quel que soit le niveau social de mes clients,  je veux, qu’ils se sentent bien quand ils viennent ici », confie la jeune femme avec un ton ferme.

Le confort mis à la disposition de ses pensionnaires saute aux yeux. Toutes les pièces de l’établissement sont réalisées sur mesure. Le restaurant ne sert que des produits locaux. Aucun détail n’est laissé au hasard.

Et surtout pas le spa, dont les soins de rééducation et de traitements préventifs sont accessibles aux personnes âgées de 18 à 99 ans. « Une fois, nous avons reçu la réservation d’une personne âgée d’origine israëlienne. En lisant sa fiche de renseignement, j’ai été tellement surprise que je l’ai appelée afin de m’assurer qu’il n’y avait pas eu d’erreur sur son âge. Elle m’a confirmé qu’elle avait 94 ans. Je lui ai alors demandé si elle était sûre de vouloir faire le voyage jusqu’ici. Elle m’a répondu oui », s’étonne encore la directrice.

Salles de sport, coiffeurs particuliers sur demande, massages lymphatiques ou médicalisés, soins laser, ultra-sons, électrothérapie ou bains électro-galvanisants, les prestations proposées ne se limitent pas aux classiques du genre. L’hôtel Mercur propose un traitement rare : la « Mofetta », l’inhalation de dioxyde de carbone pur, d’origine volcanique. Cela favoriserait la circulation du sang et préviendrait les maladies cardiovasculaires, et jouerait aussi le rôle « Viagra naturel », selon Oana Maria Sulea.

Dans cette salle de soins, le sel rose de l'Himalaya stimule la circulation sanguine, détend les muscles et élimine les toxines du corps. © Raphaël Baldos

Dans cette salle de soin, le sel rose de l’Himalaya stimule la circulation sanguine, détend les muscles et élimine les toxines du corps. © Raphaël Baldos

Elle mise sur ce dernier pour se démarquer de ses concurrents de Covasna, installés à l’époque communiste dans les années 1970. Elle tente aussi d’afficher des prix très compétitifs. La chambre la moins chère est proposée à 290 lei (65 euros), la plus chère à 750 lei (167 euros). Un prix comprenant cinq nuits d’hôtel, des menus à la carte,  une consultation médicale, trois soins au spa, un accès au sauna, à la piscine et à la salle de soins au sel rose de l’Himalaya. Et pour celles et ceux qui hésitent encore, le massage à quatre mains « Vichy » a même été importé dans cet établissement roumain.

Johanna KAYA