Au château de Bran, Sarah interprète Marie de Roumanie

Pour Sarah Donsimoni, travailler en équipe avec plusieurs nationalités est particulièrement excitant. © Raphaël Baldos

Pour Sarah Donsimoni, travailler en équipe avec plusieurs nationalités est particulièrement excitant. © Raphaël Baldos

Sarah Donsimoni, 18 ans, participe au projet de coopération culturelle au château de Bran. Au côté d’acteurs professionnels et amateurs, elle interprète Marie de Roumanie dans la pièce « À l’aurore du dragon ».

Sarah Donsimoni, de Cusset (Allier), joue dans la pièce de théâtre « À l’aurore du dragon », au château de Bran, en Roumanie. Un spectacle monté par la troupe « Procédé Zebre », de Vichy, en 2015. C’est la deuxième fois qu’elle participe à ce projet de coopération culturelle.

Jouer avec des acteurs professionnels et amateurs, c’est ce qui a motivé Sarah. La jeune femme souhaite devenir comédienne et cette expérience lui permet de surmonter ses peurs plus facilement.

« Les critiques des professionnels nous permettent d’avoir plus de confiance en soi et de ne  pas avoir peur sur scène », souligne-t-elle.

Cette année, Sarah interprète Marie de Roumanie, un personnage réel qui a habité dans le château. Cette dimension historique ajoute de l’épaisseur à son rôle et représente un défi : se documenter, essayer d’en apprendre plus pour connaitre la personne.

« Le spectacle, cette année, est aussi bon que l’année dernière. Il touche l’univers énigmatique de Dracula, mais aussi les personnes qui ont habité dans le château. C’est mystérieux et affreux parfois », confie Sarah.

Le travail en équipe la motive. Être dans un groupe de plusieurs nationalités est particulièrement excitant : « Vu qu’on passe toute la journée ensemble, j’apprends des mots roumains et j’apprends aux Roumains des mots en français. Ce qui nous fait rire, ce sont  les costumes, parce qu’on n’y est pas habitué. »

Sarah s’intéresse depuis longtemps au théâtre. Pour son bac, qu’elle vient d’obtenir, elle a choisi de jouer seule le texte « Supériorité naturelle de la femme », de l’anthropologue Ashley Montagu. Le texte original comporte deux personnages, mais pour l’examen elle a réussi à l’interpréter seule, ce qui lui a valu une très bonne note.

Sarah est très critique avec elle-même. Elle pense qu’elle pourrait faire mieux. En septembre, elle va débuter des études d’allemand, pour approfondir cette langue qu’elle maitrise déjà. Elle poursuivra le théâtre en parallèle, pour continuer de s’améliorer.

Mila JOVANOVSKA